- Il ne peut pas remplacer une aide vétérinaire professionnelle.
Le javanais est pour le moins énigmatique. Son histoire, sa classification, son appellation et même ses incroyables capacités physiques sont entourées de mystère.
Les adeptes de la race, cependant, ne se formalisent pas de ses origines ou ses caractéristiques si étranges. Et c’est le moins qu’on puisse dire, car cette race intrigante développée en Amérique du Nord a sa part d’admirateurs dévoués.
Nous avons mené l’enquête pour démêler le vrai du faux en ce qui concerne le javanais. Pour en savoir plus, lisez la suite !
1. Le nom du javanais est trompeur
Malgré son nom, le javanais n’est pas originaire de Java. Il n’a d’ailleurs jamais mis les pattes sur l’île. Mais alors, d’où vient son nom ?
Le javanais a été baptisé d’après la tradition pour les races de chats orientaux, qui consiste à prendre les noms de pays d’Asie du Sud-Est. Comme cette race est très proche du balinais, il semblait alors logique que son nom soit tiré d’une contrée voisine de Bali, Java.
2. La classification du javanais est… compliquée
Les javanais constituent-ils une race à part entière ? Une sous-race ? Un croisement ?
Si vous ne savez pas comment déterminer si un javanais est pure race, sachez que vous n’êtes pas la seule personne.
Le javanais, ou mandarin, appartient au groupe des chats de type siamois, développés par les éleveurs qui souhaitaient fusionner la personnalité du siamois et d’autres robes non autorisées par la race. Parmi ces hybrides, on trouve le balinais, le colorpoint à poil court, l’oriental shorthair et l’oriental longhair.
Comme ces races se ressemblent beaucoup, il est très facile de les confondre. La principale différence entre ces chats tient à la longueur, la couleur et le motif du pelage.
Pour compliquer encore davantage la classification, celle-ci varie d’un pays à l’autre et selon l’organisation. La plupart des organisations estiment ainsi que le javanais est une variété de colorpoint shorthair plutôt qu’une race à part entière. La Cat Fanciers’ Association est le seul groupe à reconnaître le javanais en tant que race distincte.
3. Le javanais est un chat aux nombreuses couleurs
Contrairement aux chats domestiques à poil court originaires de l’île de Java, le javanais arbore un poil mi-long. Son pelage près du corps lui confère une silhouette longiligne caractéristique.
Chez le javanais, il y a une robe pour tous les goûts : la CFA accepte 24 variations au total en plus des couleurs de base du balinais.
Le javanais possède également une queue touffue semblable à un panache.
4. Les apparences sont parfois trompeuses
Avec son aspect élancé, le javanais semble toujours évoluer avec grâce et élégance. Pourtant, malgré son apparence délicate, il s’agit d’une race musclée et athlétique, capable des plus grandes acrobaties. Le javanais aime ainsi se dépenser en sautant et en grimpant partout.
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5. Le javanais n’obéit pas à l’adage selon lequel le silence est d’or
Si vous préférez le calme et le silence, le javanais n’est peut-être pas fait pour vous. À l’instar de ses ancêtres siamois, cette race est très bavarde. Elle n’a aucun mal à vous faire comprendre ce dont elle a besoin grâce à des miaulements très insistants.
Les adeptes de la race suggèrent même que ces chats perspicaces comprendraient leurs propriétaires quand ils leur parlent ! Bien que ce fait reste encore à prouver, il est sans doute proche de la vérité.
6. Le javanais est gourmand !
Un chat aussi fan de nourriture que vous, cela vous paraît étrangement attachant ? Sachez que le javanais est fasciné par la nourriture, si bien qu’il est crucial de faire attention à son régime alimentaire et de veiller à ce qu’il se dépense suffisamment.
Envisagez de réguler son alimentation en lui offrant régulièrement de petites portions plutôt que de la nourriture à volonté et jouez fréquemment avec lui pour qu’il brûle assez de calories.
Pour calmer les fringales de votre javanais quand il s’ennuie, vous pouvez également vous tourner vers le jeu et les séances de câlins, ce qui est bien loin d’être une corvée pour les amoureux du javanais.
7. Le javanais est un chat affectueux
Il n’est pas rare qu’un javanais suive son propriétaire à la trace. Cette race très attachée aux humains adore s’impliquer dans la vie du foyer et suit ses maîtres d’une pièce à l’autre. D’aucuns diraient que le javanais est trop collant. Nous préférons le terme fidèle.
Réceptif et avide d’interactions, le javanais aime aussi se blottir sur les genoux de son propriétaire ou sur un coussin non loin de lui. Au vu de son tempérament calme, cette race n’a généralement aucun mal à partager son quotidien avec d’autres animaux domestiques ou des enfants.
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8. Le javanais est très rusé
Les propriétaires de javanais adorent vanter la remarquable intelligence de leurs félins. Connus pour leur amour du jeu et leur curiosité sans fin, ces chats actifs peuvent être dressés pour marcher en laisse, jouer à la balle ou encore exécuter des ordres. Ils sont même capables d’ouvrir les portes !
Pour rappel, un chat qui s’ennuie est un chat qui sera tenté de tout détruire. Il vaut donc mieux divertir votre javanais en lui proposant des jouets interactifs, des puzzles alimentaires et des arbres à chat où il pourra grimper.
9. Le javanais est un grand grimpeur
L’habileté du javanais est hors norme. Ce chat est un puissant athlète qui escalade sans effort n’importe quelle hauteur. Il aime observer son monde depuis son perchoir. Sans installations adaptées comme des arbres à chat ou des cachettes en hauteur, le javanais se plaira à sauter sur votre réfrigérateur, votre bibliothèque ou même votre épaule.
10. Le javanais est parfait pour les personnes allergiques
Il n’existe vraiment pas de chat totalement hypoallergénique. Cependant, certaines races, dont le javanais, produisent moins d’allergènes. En effet, la couche de poils unique du javanais est moins susceptible de déclencher des allergies. Une aubaine pour les amateurs de chats au nez sensible !
Difficile de ne pas tomber sous le charme du javanais au premier regard. En tout cas, notre équipe ne déroge pas à la règle.
Et comment nous en vouloir ?